samedi 7 février 2009

Brothers In Arms

Hmmm... Je n'aurais pas pu démarrer la série de posts "morceaux" par autre chose que Brothers In Arms de Dire Straits. Tout simplement parce que si vous ne me laissiez conserver qu'un seul morceau parmi les milliers que j'écoute régulièrement, ce serait celui-là.

Les paroles sont ce qu'elles sont, je n'entre pas dans la polémique du "c'est nul, trop facile" ou du "c'est génial".

Par contre, musicalement... Ohlala... Envoyez les premières notes et j'entre en transe, je ne vous écoute plus, j'entre dans ce monde merveilleux où je me régale de chaque note de Mark Knopfler ...

Le morceau démarre très lentement, l'ambiance s'installe progressivement, mais ce qui me fait vraiment vibrer ce sont toutes ces "mini interventions" provenant de la guitare de Mark ... Elles sont toutes différentes, parfaitement timées, sublissimes ... Et surtout, surtout, Mark les joue différemment à chaque fois ! Ouaip, cette zik est pure émotion. Du feeling en veux-tu en voilà.

Donc, chacune des versions de Brothers In Arms en live sont différentes. Normal pour un demi-dieu de la gratte vous me direz. Mark improvise chaque intervention, à tel point que je collectionne toutes les versions que je peux me procurer de ce morceau.

En plus, il existe des versions avec orchestres, comme celle-ci que je vais commenter un peu.

Au bout d'une minute ou deux, on est dans la zik, ça y est. Et là, là, arrive le premier solo de Mark, à 4m11s. Bordel de merde écoutez-moi ça. Regardez-le. Aucune arrogance. Aucune prétention. Simplement un partage. Un don.

On continue un peu, on frissonne, on ferme un peu les yeux tellement c'est bon, et à 5m35s arrive le second solo de Mark. Regardez dans les secondes qui suivent la violoniste. Tout aussi concentrée que Mark, je ne peux que me dire en la voyant qu'elle vit un grand moment musical. Jouer ce morceau en orchestre, avec Mark sur scène, ce doit être grandiose.

Donc, 2ème solo disais-je. Knopfler la joue tranquille et serein, comme à son habitude, tandis que tout mon être se désagrège pour n'être plus qu'un réceptacle à son. Et c'est à 6m32s, quand il lance la phase finale de ce solo légendaire et qu'il attaque vraiment, que mes larmes se mettent à couler en général (ce n'est pas une figure de style), tant je m'extasie sur cette divine fin de morceau.

Pour ceux qui ne l'ont jamais vraiment écouté, j'espère bien avoir réussi à vous transmettre un peu de ma dévotion au guitariste unique qu'est Mark Knopfler, et à sa plus belle création pour moi : Brothers in Arms.

1 commentaire:

  1. Bravo Cedreek pour ce msg dans lequel je me retrouve ttoalement !

    Moi aussi je vibre à fond en écoutant Knopfler, dans tout ce qu'il fé, pas seulement dans Brother in arms...

    Ton blog est très bien en tout cas, bravo et merki xxx ! :-)

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