mercredi 30 septembre 2009

Vivent les reprises !

Ces derniers temps, il n'est pas rare que je passe une soirée complète sur Youtube. Je démarre généralement en lançant une recherche précise sur un morceau, ou alors j'explore les liens propulsés par les potes sur Facebook ... Puis je me met à naviguer, je me laisse entrainer au fil des liens, et je prend énormément de plaisir à découvrir, tout simplement.

Non seulement je découvre des perles musicales que je ne connaissais pas encore, et je comble certaines lacunes de ma culture musicale, mais je découvre aussi des reprises, beaucoup de reprises, énormément de reprises.

Certaines bonne reprises, qu'elles soient faites par un groupe confirmé (exemple: Queensrÿche et Dream Theater qui reprennent Comfortably Numb de Pink Floyd) ou par un amateur totalement inconnu, m'apportent un plaisir rare.

Sans vouloir me vanter, je connais la plupart des morceaux qui me tiennent à coeur à un tel point que toute différence est notable pour moi. Entre un morceau sur un album et le même morceau joué par le même artiste en live, je me régale d'entendre les différences de jeu, de son, et je me délecte des improvisations quand il y en a.

Les bonnes reprises nous apportent une nouvelle vision sur un morceau que généralement nous connaissons par coeur. Elles ont un autre son, une autre coloration, parfois un autre tempo, ou une interprétation totalement différente ... Bref : c'est de la nouveauté pour l'oreille et le coeur (Je pense être sincère en disant que c'est mon coeur qui est le plus sensible à la musique, et pas mes oreilles).

Ce soir je cherchais particulièrement des reprises jouées au violon. Et là, je tombe là-dessus.

Il m'est difficile de décrire le flot d'émotions qui me traverse et me submerge si délicieusement quand je découvre soudainement un tel morceau, et que je ne m'y attendais pas.

Il y a là une sensibilité, une douceur, une langueur sublime, une chaleur, qui me touche profondément. La majesté de ce violon associé à la sonorité cristalline de cette voix (pas parfaite mais on s'en fout !) me rendent tout simplement tout chose.

Et alors que j'écoute ce morceau en boucle en essayant de vous faire sentir sa beauté, je me dis que peu de choses sont plus grandioses que la musique, hormis peut-être de partager ce morceau à deux... En amoureux, avec une personne qui comprend ce que je ressens ... Et qui se rend compte à quel point je peux être bouleversé par la beauté d'une interprétation que je ne connaissais pas il y a 10 minutes, et dont je ne pourrais plus me passer pour le restant de mes jours ...

Merci Eric Wuest et Caroline Brooks, pour ce moment si intensément agréable de poésie musicale.

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