dimanche 2 août 2009

I Want Moooore, Gary


Excusez le jeu de mot.

Ce matin, alors que mon cerveau se retrouvait encore une fois en retour de cuite, je gratouillais gentiment ma belle Cristina, que vous pouvez voir ici, ici, et ici, et je me suis retrouvé à claquer deux accords en me disant: "bordel de merde de rogntudju, ça me fait penser à du Gary Moore ça".

Aussitôt pris d'une folle envie d'en écouter (oui, je suis comme ça, parfois impulsif on va dire...), je me suis précipité sur Youtube pour trouver mon morceau fétiche de ce grand Monsieur qu'est Gary Moore.

Voilà pour le contexte. Parlons de Gary maintenant.

Ce génie britannique (nord-irlandais) de la guitare, de son vrai nom Robert William Gary Moore, en né en 1952 à Bhellfast. Pardon, Belfast gnihihi... :-p

Je vous laisse lire la page Wikipedia consacrée à ce héro, je ne suis pas là pour en faire la synthèse.

Je l'ai découvert en 1987 (j'avais 12 ans) et je n'ai jamais cessé de l'écouter, à intervalles plus ou moins réguliers. A l'époque, Gary était encore à moitié dans le métal, et je l'ai découvert sur des morceaux tels que Over The Hills and Far Away (très irish) , Friday on my Mind ou Wild Frontier. Le premier morceau que j'ai entendu de Gary m'a vraiment laissé sur le cul : Out In The Fields. Par pitié, faites abstraction du kitsch monumental dont Gary se délectait à l'époque, concentrez-vous sur la qualité de la musique... ;-)

Son style a largement évolué depuis, puisque Gary s'est de plus en plus laissé entrainer par le Blues. Vous connaissez probablement son plus grand succès bluesy, Parisienne Walkways ... Dans le même registre je vous recommande aussi Still Got The Blues ou encore Midnight Blues , ou ma préférée, The Blues Is Allright...

La discographie de Gary est assez impressionnante, et ses albums sont quasiment tous des joyaux.

Ceci dit, je reste sur mes premiers amours (dans tous les sens du terme), et me délecte encore plus de ses vieilles ballades/ziks softs, telles que Listen To Your Heartbeat, Strangers In The Darkness, Crying In The Shadows ...

Le toucher de Gary est assez unique. L'ensemble de ses compositions et de sa carrière nous montre un homme romantique, proche de son coeur et de ses émotions, et il sait les communiquer à ses guitares, clairement. Sa sensibilité est son atout majeur pour moi, même si techniquement c'est un tueur. Quant à son chant, il n'est pas remarquable mais néanmoins agréable.

Je finirais en vous livrant ZE lien vers ma ballade préférée de Gary. Il s'agit de Empty Rooms, l'une de ces ziks qui m'a façonné, que j'écoute dans les bons et mauvais moments ... Que de souvenirs ... (coucou Catherine...)
J'ai trouvé cette version live qui est tout bonnement magnifique. Le morceau démarre à 01:25 dans cette version. Les moments forts sont pour moi l'arrivée de toute la partie rythmique (à 02:14), le premier refrain (03:13), le premier solo fabuleux qui hérisse tous mes pwals (à 04:25), et le second solo (à 05:59) qui est absolument sublime et long à souhait. On y voit Gary au mieux de sa forme, débordant de feeling ... Les yeux fermés pendant quasiment tout le temps de ce solo légendaire, totalement plongé dans son monde, on a l'impression qu'il souffre chaque note et en extrait un fragment de son âme qu'il nous offre sur un plateau, sans prétention, en toute simplicité, pour notre plus grand plaisir et orgasme auditif.